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Eine Frau Bei 1000° (2011)

by Hallgrímur Helgason(Favorite Author)
3.82 of 5 Votes: 4
ISBN
3608501304 (ISBN13: 9783608501308)
languge
English
genre
publisher
Tropen
review 1: “Herbjörg María Björnsson. Un nom imprononçable que vous n’êtes pas près d’oublier. » Cette phrase, présente sur la quatrième de couverture, peut paraître quelque peu prétentieuse, mais elle résume finalement très bien l’impression générale se dégageant de La femme à 1000°. Au fil de courts chapitres, nous voyageons entre le présent d’Herbjörg María Björnsson, surnommée Herra, et son passé. Avec elle, nous voyageons à travers l’Islande, le Danemark, l’Allemagne, la France et l’Argentine ; nous vivons la Seconde Guerre Mondiale, l’indépendance de l’Islande ; nous rencontrons des personnalités comme John Lennon, Evita, Marlene Dietrich ou Jean-Paul Sartres. Vous l’aurez compris, les quelques 600 pages de La femme à 1000° son... moret emplies d’évènements d’importance capitale pour l’histoire, de réflexions sur une société en pleine mutation et d’anecdotes riches en détails, ce qui n’en fait pas une lecture facile. Les références historiques sont très nombreuses, tout comme les citations et allusions littéraires, et quelques connaissances préalables sur l’Islande et sa culture se révèlent utiles à la compréhension globale. Hallgrímur Helgason se sert en réalité d’Herra pour se pencher sur l’histoire de l’Islande. De la pauvreté des îles et de la campagne aux salons de luxe de la résidence présidentielle, un aperçu foisonnant de la société et de son évolution s’offre au lecteur – la beauté des paysages, le silence des habitants, le viol des femmes et leur condition... Le tout sur un ton incisif, empreint d’humour et d’ironie, en alternance avec un style plus gave et objectif. Pourtant, loin d’être réduit à une simple technique narrative, le personnage principal ne passe pas au second plan. Au fil des événements qui ont marqué son existence et la vie d’une nation entière, nous découvrons une personne haute en couleur et au caractère fort, à laquelle nous nous attachons sans même nous en rendre compte. Sans longues descriptions, l’auteur nous fait peu à peu à faire connaissance avec cette femme pleine de contradictions qui, après une vie aux quatre coins du monde entourée de personnages plus intéressants les uns que les autres, se retrouve seule dans son garage en compagnie de son ordinateur et de sa connexion Internet. Une femme, donc, qui malgré son cancer, suit l’air du temps et s’adapte à la société actuelle. Constamment, nous passons du présent au passé avant de revenir au présent, ce qui est tout d’abord difficile à suivre. Les souvenirs eux-mêmes ne s’enchainent pas toujours dans l’ordre chronologique, mais comme la date est indiquée à chaque fois, on s’habitue vite à ce calendrier quelque peu fantaisiste. Plus encore, cette apparente confusion semble traduire le fil de pensée de l’héroïne, ajoutant une dimension de réalisme à l’histoire. Le style de l’auteur est, tout comme le roman lui-même, plutôt surprenant. Le vocabulaire est recherché et de nombreux néologismes et inventions donnent de la profondeur aux phrases, tout comme les jeux de mots et double sens qui démontrent que la traduction est exemplaire. En résulte une impression de richesse et une abondance de détails qu’il n’est néanmoins pas toujours facile de suivre. Pour conclure, La femme à 1000° est un roman à la fois intéressant et surprenant, que je recommande à un public intéressé par l’histoire et amateur de belle plume. Ce n’est toutefois clairement pas une lecture facile ; ne vous attendez donc pas à le lire d’une traite, mais profitez des courts chapitres pour l’apprécier peu à peu et découvrir la culture islandaise si particulière. Je remercie Babelio pour l’organisation de cette masse critique, ainsi que les éditions Presse de la Cité, sans qui je n’aurais sans doute jamais découvert ce roman inattendu et entraînant.
review 2: Hm. Das ist wieder so ein Buch, wo die Buchklappe und die Buchwerbung etwas anderes versprechen, als tatsächlich drin ist. Original-Klappe: Herbjörg ist achtzig Jahre alt und bester Dinge. Angesichts ihres nahen Todes hat sie nicht nur ihre eigene Einäscherung organisiert, sondern auch ihre Memoiren niedergeschrieben: Neun Männer, drei Söhne – keine schlechte Bilanz. Sie hat die Welt bereist, jetzt kommt die Welt zu ihr auf den Bildschirm. In ihrer gemütlichen Garage surft sie auf den Spuren ihres bewegten Lebens und begleicht letzte Rechnungen ...Eine Gesellschaftskomödie à la Helgason: rabenschwarz, ironisch, süffig.Ich weiß nicht, wer diesen Klappentext geschrieben hat, diese Person scheint nur die ersten 10 Seiten gelesen zu haben.Herbjörg kommt ziemlich derbe rüber, und es macht diebischen Spaß, die ersten Seiten zu lesen. So eine richtig fiese alte Schachtel, die man aber doch irgendwie gern haben muss. Doch dann fängt die Protagonistin an, über ihr Leben nachzudenken und das macht den Hauptteil des Buches aus. Und das sind vor allem sehr sehr viele Kriegserinnerungen. Und das ist alles andere als komisch, sondern sehr sehr tragisch. Es ist sehr lesenswert, aber in meinen Augen alles andere als eine "Gesellschaftskomödie".Eigentlich weiß ich gar nich, was für eine Bewertung ich dafür geben soll, weil ich etwas völlig anderes erwartet hatte. less
Reviews (see all)
appygo
Mijn recensie over dit boek komt 15 mei online.
Gusiluci
Skurril, witzig, intelligent, tragisch
jess
Rezension folgt.
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