tu m’as
braconné
le coeur
*
Traquée
tel un
prédateur
*
Tu m’as mise à genoux
Et j’ai les poings liés
Devant toi, mon beau loup,
mon renard argenté.
*
Faudra-t-il que j’implore
pour qu’un jour tu m’achèves?
Que tu me croques à pleines dents
et t’abreuves de ma sève…
*
Et me laisse pour morte,
comme si c’était la fin…
Ivre du privilège
d’avoir été ton festin.
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