Micro poésie du vendredi…

tu m’as

braconné

le coeur

*

Traquée

tel un

prédateur

*

Tu m’as mise à genoux

Et j’ai les poings liés

Devant toi, mon beau loup,

mon renard argenté.

*

Faudra-t-il que j’implore

pour qu’un jour tu m’achèves?

Que tu me croques à pleines dents

et t’abreuves de ma sève…

*

Et me laisse pour morte,

comme si c’était la fin…

Ivre du privilège

d’avoir été ton festin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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