“L’écriture doit être une recherche de vérité, sinon elle n’est rien”

Comme promis, quelques mots sur mes lectures de Juin. Ce ne sont pas du tout des comédies (euphémisme du siècle), si j’en regarde beaucoup j’en lis très peu. D’ailleurs on en écrit encore des livres drôles de nos jours? Si vous avez des titres, je suis preneuse.

Fatherland, R. Harris

Et si les nazis avaient gagné la guerre? (en très résumé). L’auteur imagine un monde où tant de choses sont différentes et au final pas tant que ça. Sans trop dévoiler de l’intrigue (qui est passionnante), le grand talent de Fatherland c’est qu’il créé un monde complètement cohérent en imaginant la trajectoire de personnages réels et en en inventant d’autres auxquels il est facile de s’identifier. Il pose aussi des questions universelles et intemporelles : et une fois que l’on sait, on fait quoi?

Profession du père S .Chalandon

J’ai un amour fou pour la plume de ce monsieur depuis ma lecture du Quatrième mur, celui ci est mon troisième et la flamme ne faiblit pas. Dans Profession du père, le narrateur nous parle de ce père justement (grosse surprise oui) ; un père tyrannique, mythomane, paranoïaque et violent. Il y a des bouts de la grande histoire, des silences, des cris, des coups. C’est tellement beau et souvent si cruel que ça se lit et se vit plus que ça ne se raconte.

Au revoir là haut P .Lemaître

Avec la disparition des survivants, on oublie un peu ce qu’a pu être la grand guerre et ce que sont devenus ceux qui l’ont faite. C’est un roman surprenant car au final il parle d’autre chose que de ce que l’on imagine au départ. A la fois touchant et cruel.

D’après une histoire vraie D .de Vigan

Avec Delphine c’est aussi une histoire d’amour, commencée celle-ci avec Rien ne s’oppose à la nuit. Je crois avoir tout lu et pouvoir dire que ce dernier roman est son meilleur tant il raconte sans en avoir l’air. Il y a de l’autofiction, genre qui normalement me fait hurler, mais c’est fait d’une telle façon qu’on est pas du tout dans le regardage (du verbe regardager, oui) de nombril. On a rarement aussi bien parlé de l’écrivain. Bon peut être dans Misery mais c’était un poil plus violent.

Chanson douce L .Slimani

Celui là m’a laissé un peu sans voix parce qu’il fait se bousculer plein de choses, signe d’un roman de qualité. Ca commence par la fin alors on sait où l’on va, mais ce qui intéressant (et bouleversant) c’est le voyage.

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