Constatant que je n’en lisais presque plus (voir mon précédent billet ici), j’ai décidé de consacrer mon mois de Juin à la lecture de romans. J’en ai lu cinq, ce qui correspond à peu près à ma moyenne habituelle et mes choix feront sans doute sourire ceux qui me connaissent bien car ils sont typiquement “moi”.
Quel bilan? Il est plutôt très positif. Tout d’abord, j’ai retrouvé le plaisir de me plonger dans une histoire et dans l’univers d’un auteur ; j’ai aussi retrouvé la tristesse de quitter le dit univers en lisant le mot “fin”. Certes, certes. J’ai également redécouvert le plaisir de me plonger dans une bulle pour quelques heures et de fixer mon attention plus longtemps que ma normale. Lire un roman a quelque chose de méditatif quand on y pense. Est-ce que les essais m’ont manqué? Oui, clairement. Moi et mon cerveau avons besoin d’apprendre de nouvelles choses, de découvrir, de s’interroger. Non pas qu’on ne puisse pas faire toutes ces choses en lisant un roman mais je trouve ça différent.
J’ai lu quatre romans français et un roman anglophone traduit. Je lis l’anglais et l’espagnol dans le texte (plus l’anglais ne nous mentons pas) en général mais je n’avais que cette version sous la main. Trois hommes et deux femmes, de l’histoire, de l’autofiction, un sujet de société (on ne se refait pas). Je détaillerai ces lectures dans un prochain billet (j’ai tant à dire) (j’aime toujours autant les parenthèses) mais voici quand même la petite liste de mes lectures :
- Fatherland, Robert Harris
- Profession du père, Sorj Chalandon
- Au revoir là haut, Pierre Lemaître
- D’après une histoire vraie, Delphine de Vigan
- Une chanson douce, Leïla Slimani