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The Ghost Brush (2010)

by Katherine Govier(Favorite Author)
3.51 of 5 Votes: 5
ISBN
155468644X (ISBN13: 9781554686445)
languge
English
publisher
HarperCollins Publishers Ltd
review 1: La Femme Hokusai se propose comme un roman historique ayant comme personnage principal la fille du célèbre fou de la peinture, Oei. Fort de ses recherches, Katherine Govier nous offre un regard sur la vie du peintre, dans un Japon en effervescence au XIXe siècle. D’entrée de jeu, le réalisme de Govier interpèle. Au regard occident, elle oppose une vision de la société japonaise du XIXe siècle, où elle s’emploie à retracer la vie du peintre selon les grands évènements qui ont marqué et sa vie, et le pays. À plusieurs occasions dans le récit, les personnages, surtout Oei, font référence à la menace, voire au plaisir exotique de la présence occidentale dans leur culture refermée. Elle décrit avec soin les quartiers d’Edo, les villages avoisinants,... more le célèbre Mont Fuji et les somptueuses vagues de la côte qui marqueront le regard d’Hokusai ( et qui lui vaudront, plus tard, sa célèbre toile « La Grande Vague de Kanagawa ») Dans ce monde en effervescence, le point de vue s’ancre sur Oei, la fille dans l’ombre du Vieil Homme. L’oeil acéré et vif d’Oei, en narration à la première personne, donne une intéressante dimension au livre. Elle observe et commente son entourage, critique et questionne les évènements et décisions de sa nation. Déchirée entre l’appel du nouveau monde et le maintient des traditions nippones, Oei incarne la femme japonaise, celle qui désire s’émanciper du rôle auquel on la restreint, cette femme qui découvre les méandres du monde (par les Geishas notamment), cette femme pauvre qui vit dans l’ombre d’un homme qu’elle affectionne et pour qui elle sacrifie sa vie. L’histoire offre un regard intéressant sur cette oublié de l’histoire, cette fille ingrate et difforme d’Hokusai. Certes romancée, l’histoire reflète les réalités de l’époque et, bien loin de glorifier Hokusai où de glorifier Oei - bien qu’elle mérite reconnaissance-, l’auteure raconte les éléments du quotidien dans un langage clair et juste, et se questionne sur le Japon et l’art tels que perçus à l’époque. J’ai été ravi par l’histoire d’Oei, dans laquelle on voit le colossal travail de recherche de Govier. On notera quelques longueurs ici et là, mais le langage employé, simple mais précis et rempli de rythme, donne un souffle à la lecture, une vague qui projète le lecteur dans un Japon révolu. Là où la tradition rencontre de plein fouet la modernité. J’aimerai aussi glissé un mot sur la traduction. L’auteure, vivant à Toronto, a été traduite par deux auteurs/traducteurs québécois. Cette variation du français sert le propos, notamment au niveau des dialogues où on retrouve, notamment, quelques expressions propres à cette variante du français. Tout en étant universel, le français employé offre une flexibilité agréable à lire et qui enlève la lourdeur que l’on retrouve dans quelques traductions.
review 2: Well, it was different. I think that's my overall opinion of this historical novel. First, let me say that I know very little about Japanese history or Japanese art. I know nothing about Hokusai except for the most famous image associated with him. I had not even thought about him having a daughter, Oei. So I came into this novel just as a lover of historical fiction hoping for something that was a good story and was different. I guess I did get something different.My first struggle was the time frames presented by the author because the book spans so much time, but the clues can be subtle. It's really hard to figure out who is how old and where everyone is because they move around from house to house or being in or out of the city. This made the book rather surreal for me with everything sort of running together. My other problem was that really not much happens in this book. Oei has a couple of lovers. There are some family members that appear occasionally and eventually die. Oei also makes some friends such as a courtesan, a blind storyteller, and a Dutch doctor. Events happen in Japanese history such as earthquakes and the opening of Japan to foreigners, but these are also mostly hinted at or touched on briefly. Of course, there's also a lot of painting and worrying about being poor. That was really about it. I know that the author is working with a real lack of concrete information about anything and was probably attempting to make this as historical as possible, but there was anything really exciting in this novel. There was rarely any action or major events, but merely a series of happenings in her life. I did admire her inner struggle against conventions for women and her struggle to love her father and to try not to be completely eclipsed by him, but I think the author fell short of really letting us into Oei's feelings.It was for some reason, though, a book that I did read quickly and that I did want to finish. So, perhaps that is something. I would probably recommend this novel to people who know more about the history surrounding these characters because they will likely have great appreciation for and enjoyment of the speculating with the facts presented by the author. less
Reviews (see all)
ckb
I like any book about other cultures andespecially 1800 history. This fit both\requirements
JohnJRemlap
too long but a good, interesting read
Anneciaheartac
Very intriguing.
Gowrish
Boring ....
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