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A Ilha De Sukkwan (2008)

by David Vann(Favorite Author)

3.79 of 5 Votes: 2

languge

English

genre

Fiction

publisher

Edições AHAB

review 1: A veces me pongo a pensar en todos esos mensajes que escribe la gente respecto a la bendición que representa la familia y me pregunto ¿Es realmente una bendición? Y si así fuera ¿Por qué lo es? Uno no escoge nacer, simplemente se llega a este mundo y tiene que vivir y sobrevivir, pero no por libre elección, es una decisión que alguien tomó tiempo atrás. Y quizás no fuera propiamente una decisión, también se llega a este mundo por error.Sin duda, son reflexiones incómodas, que nadie quiere escuchar.No dejé de pensar en este tipo de cosas mientras leía Sukkwan Island, de David Vann. Entiendo que es su primera novela, que no fue muy exitosa en primera instancia y creo ahora saber por qué.Es un libro corto, dividido en dos partes. En la primera narra de maner... morea sosa, aburrida y monótona el inicio de un viaje a una isla muy alejada de Alaska donde Jim y su hijo Roy han decidido tomar un período de asueto para estrechar lazos y conocerse más. Jim atraviesa una mala época que lo hace llorar en las noches cuando cree que su hijo duerme. Sus dos matrimonios han fracasado y ha decidido alejarse de su vida como dentista para reflexionar sobre sus infidelidades y desaciertos.Roy no actúa con la calidez que se esperaría de un hijo, raramente habla y se dedica a las labores diarias que les exige este agreste y desolado territorio. Sus días pasan entre pescar, cocinar, proteger las provisiones y ver a su padre intentando recuperar su vida de manera lastimera por un radio que es la única manera de comunicarse con el exterior. No pueden salir de la isla y han establecido como plazo un año para volver a su ciudad. Reciben con alguna frecuencia la visita de un hidroavión que les trae provisiones y eso es todo.En esta primera parte uno llega a aburrirse, pero justo antes de que termine, ocurre un hecho que provocará un revolcón a esta historia, por eso la segunda parte se lee de un tirón, tratando de encontrar explicaciones, esperando que Jim responda algo diferente a “No sé, no sé qué hacer”.Es un libro crudo, sin duda, con el marcado estilo de Vann, sin concesiones, sin medias tintas. Nos tira en la cara esas verdades tan incómodas: la vida puede ser cruel, los sueños se desvanecen, el amor no puede concebirse para siempre; la familia no está compuesta por ositos cariñositos, sino por personas que viven, sienten, sufren, que desaparecen de nuestros recuerdos cuando dejamos de verlas.Una novela fuerte, que sin duda dejará una huella en el lector, una expresión incierta en el rostro.
review 2: On va pas s'en raconter, Sukkwan Island est assez lugubre. Donc, si vous avez envie d'un petit truc distrayant et léger, je vous conseille de passer votre chemin. Par contre, si vous êtes du genre à aimer embarquer dans une histoire psychologique à l'ambiance intense de huis-clos insupportable, vous devriez trouver votre bonheur. L'histoire est celle d'un père et son fils, dont le projet est d'aller vivre pendant un ans dans une petite cabane perdue au fond des bois sur une île d'Alaska, loin de toute civilisation. Le père, heureux de ce retour à la nature, est confiant que c'est le rêve de tout fils. Le fils, réticent et méfiant, semble avant tout vouloir faire ce que l'on attend de lui, et essaie d'être beau joueur. Toutefois, la nature de ce périple difficile, les exigences d'une cohabitation exclusive et sans issue et la personnalité de ce père égocentrique qui se révèle petit à petit de plus en plus toxique se mélangent et créent une violence psychologique qui poussera les personnages à la rencontre de leurs limites.N'ayant pu trouver la version originale anglaise, j'ai dû me rabattre sur la traduction française, donc mon évaluation du style et du langage vaut ce qu'elle vaut, mais je les ai trouvés de qualité et favorisant l'immersion dans cette histoire étrange, intime et angoissante. La première partie est particulièrement bien montée, suggérant la détresse grandissante du fils sans trop la décrire, comme il convient pour un jeune adolescent de 13 ans, confus et dépassé par le fardeau soudainement imposé par son père. J'ai eu autant de plaisir à discuter de ce personnage tel que présenté et décrit par l'auteur qu'en tentant d'imaginer ses motivations et pensées profondes, non (ou rarement) exprimées au cours du roman.La deuxième partie était à mon avis un peu moins intéressante, peut-être parce qu'elle devait faire suite à un climax assez bien réussi... (Spoiler évité!) je dirai simplement qu'elle se concentre plutôt sur le personnage du père pour lequel il est, à mon avis, impossible de développer la moindre sympathie, et que bien qu'il ne soit pas totalement inintéressant, il demeure un peu statique, sans potentiel de subversion ou de rédemption. Ainsi, on a l'impression que le reste du roman erre un peu, cherchant autant que son lecteur comment il pourra bien s'en sortir et terminer en beauté, après tout ça... Ce qu'il ne réussit pas forcément. Sans en livrer les ficelles, je ne peux m'empêcher d'avouer cette impression de légère insatisfaction ressentie à l'introduction de ce qui ressemblait beaucoup à un deus ex machina. Par contre, même après discussion, j'ai toujours du mal à imaginer une fin alternative beaucoup plus satisfaisante, (ce qui renforce peut-être ce sentiment que la deuxième partie traîne de la patte, au prise avec un personnage et une situation dont elle ne sait plus que faire), alors je serais très curieuse de lire des suggestions! less

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